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Partir sur de bonnes bases
La véracité des informations présentées sur un CV ou à l’occasion d’un entretien d’embauche est importante. Dans le cas du CV, qui est un document officiel, le fait de mentir peut conduire à un licenciement pour faute grave. Le législateur jugeant la faute punissable si le mensonge s’est avéré déterminant pour motiver l’embauche.
Dans un entretien d’embauche, il est hautement recommandé aux candidats d’être sincères pour établir une relation de confiance avec le recruteur. Bien sûr, il faut apprendre à ne pas tout dire non plus. Mais, à l’image d’une relation amicale ou amoureuse naissante, l’idéal est de partir sur une base fiable, seul moyen de développer une relation de qualité dans le temps.
C’est la même chose lors d’un processus de recrutement. D’autant plus dans le retail, un univers dans lequel les acteurs se connaissent plutôt bien et font preuve d’une grande mobilité entre les différentes enseignes.
Quand on questionne la transparence, l’enjeu est bien celui de l’alignement personnel. En définissant ce que l’on souhaite vraiment faire, on s’oriente plus naturellement vers un certain type de postes, d’entreprises, de secteurs.
Dans un processus de recrutement, la transparence et l’authenticité sont donc des notions à ne surtout pas minimiser.
Comment être transparent sans trop en dire ?
Tout d’abord, cela se prépare et s’apprend avec le temps. On le sait, un entretien de recrutement peut susciter une part de stress et d’angoisse. Si vous n’anticipez pas les questions qui peuvent vous être posées et que trahissez une forme d’inquiétude, vous vous compliquez sérieusement la vie. Votre image personnelle peut en pâtir et le recruteur peut aller jusqu’à stopper le processus de recrutement.
Attention, il ne s’agit pas de transformer la vérité pour être embauché, mais simplement de déterminer un peu mieux le contexte dans lequel se sont déroulées vos dernières expériences professionnelles et de vous questionner sur la manière dont vous vous projetez sur une éventuelle embauche.
Par exemple, si vous avez quitté une entreprise en de mauvais termes, le recruteur vous demandera sans doute « Pourquoi êtes-vous parti·e de cette entreprise ? ».
Départ volontaire, licenciement, burn-out, etc., il faut pouvoir détailler un peu le contexte et/ou vos raisons.
Autre exemple, dans le cadre d’un offboarding qui se passe mal, le plus souvent les torts sont partagés.
Lire aussi : Qu’est-ce que l’offboarding et comment le réussir en entreprise ?
L’anticipation et la préparation sont donc les meilleurs moyens d’éviter les angles morts et de laisser croître les non-dits.
Bien sûr, il est évidemment possible d’assumer ses désaccords, y compris avec le recruteur. Nous ne sommes pas tous faits pour travailler ensemble suivant les circonstances, les personnalités, les enjeux professionnels. Dans ce cas, il est important de donner du sens à ces désaccords et de ne pas chercher à plaire à son auditoire coûte que coûte.
Enfin, on peut citer le cas des nombreuses femmes enceintes qui se retrouvent dans un process de recrutement au début de leur grossesse. « Dois-je en parler ou pas ? Comment le recruteur va-t-il le prendre ? ». C’est une situation délicate car la promesse d’embauche est nécessairement fonction de la disponibilité à venir de la salariée.
L’intérêt de filtrer les informations
On a tous un jardin secret, y compris dans nos rapport amicaux et amoureux.
Tout déballer à une personne qu’on rencontre pour la première fois, c’est projeter sur elle toutes nos émotions, nos doutes, nos joies, etc. Il y a peu de chance que celle-ci soit prête à accueillir tout cela. Encore moins dans un contexte professionnel ou pour une recherche d’emploi.
Tentez de compartimenter un peu votre vie pour ne pas effrayer vos interlocuteurs. Et si, par la suite, des liens plus forts doivent se nouer, alors les choses viendront petit à petit.
Être transparent avec soi-même
Quel est votre projet de vie personnel/professionnel ? Qu’est-ce qui est faisable, qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Plus on partage des choses qui sont importantes pour nous, plus on se donne la chance d’attirer à soi un schéma professionnel qui nous ressemble.
D’ailleurs, un projet de vie n’étant jamais fixé dans le marbre, les circonstances du quotidien peuvent faire qu’un emploi devient intenable (séparation, garde des enfants, difficultés économiques, etc.), alors que pour une entreprise, connaître la mobilité réelle d’un candidat est impératif pour se projeter avec lui/elle. « Pourra-t-il se déplacer avec la régularité que son poste exige ? »
En tant que candidat, on peut aussi manquer de recul sur sa propre vie et sur les conditions opérationnelles permettant d’assurer un emploi au quotidien. Ce travail de questionnement, c’est au recruteur de l’initier tout en veillant à respecter la vie privée de son interlocuteur.
La rémunération : quelle marge de manœuvre pour négocier ?
La rémunération est un sujet central en terme de transparence. Pour les candidats, c’est évidemment un enjeu crucial.
« Qu’est-ce que je demande ? »
« Qu’est-ce que je peux avoir ? »
« Dois-je donner ma rémunération actuelle ? »
Le conseil de Skiill : n’hésitez pas à donner votre vraie rémunération car certaines entreprises peuvent demander vos bulletins de salaire.
Dans le cas contraire, si vous déclarez gagner 2500 € alors que vous gagnez 2000 €, l’entreprise qui vous recrute peut facilement vous en tenir rigueur plus tard. Ce n’est pas bon signe : si vous avez déjà menti, on peut estimer que vous mentirez encore à l’avenir.
La bonne approche est plutôt la suivante : « Je gagne X € à mon poste actuel, le projet que vous me proposez est celui là, mes prétentions salariales sont donc de X €. »
Enfin, c’est intéressant de connaître les échelles de salaire suivant le secteur, le poste, et l’expérience. Cela évite d’avoir des prétentions salariales totalement déconnectées, ce que le recruteur interpréterait comme un signe que vous ne connaissez pas le secteur dans lequel vous prétendez vouloir évoluer.
Skiill : le cabinet de recrutement spécialisé dans le retail
Vous êtes à la recherche d’un emploi dans le retail ? Ou en pleine reconversion professionnelle dans le domaine de la grande distribution ? Dans ce cas, nous sommes faits pour nous rencontrer !
Skiil, c’est une expérience cumulée de 75 années dans le secteur du retail. Nos cinq consultants sont parfaitement au fait des impératifs posés par le recrutement dans la grande distribution. Ils ciblent avec talent la personne idéale en fonction du poste et des soft skills requis.
Si vous cherchez à postuler dans une enseigne de la grande distribution, n’hésitez pas à faire appel à nous. Nous vous aiderons à mettre toutes les chances de votre côté pour optimiser vos candidatures.
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